La robe Eliana de Pauline Alice

Après la robe Alameda, voici l'Eliana de Pauline Alice.

J'ai toujours eu autant de plaisir à travailler sur ces patrons clairs et simples.
Pas de difficultés particulières pour cette robe d'été fluide et légère. J'ai quand même dû reprendre les coutures latérales du corsage car les emmanchures trop larges laissaient voir le soutien-gorge dessous. Il faut dire que j'ai choisi la taille 38, alors que je mets plutôt du 36, car je me souvenais que j'étais limite dans le 38 de l'Alameda.

Pour cette robe, j'ai choisi une cotonnade fine et fluide, toute douce, que j'ai trouvée chez Mondial Tissus. Le biais couleur corail et le ruban de gros grain bleu marine viennent aussi de Mondial.

Une fois n'est pas coutume, l'homme de la maison s'est prêté avec grâce à la séance photo !

Robe Alameda de Pauline Alice

Ça y est, j'ai enfin ma robe jaune ! Depuis l'été dernier, j'en rêvais !
Il y a pas mal de robes jaunes en magasin mais je n'ai jamais rien vu qui me plaisait : jaune trop pâle, coupes que je n'aimais pas, etc. Comme on n'est jamais si bien servi que par soi-même, je suis allée me trouver un coupon de jaune-juste-comme-il-faut chez Mondial tissu, et j'ai opté pour la robe Alameda de Pauline Alice.

C'est mon premier patron Pauline Alice et j'ai été vraiment convaincue (ça tombe bien, j'ai le patron de l'Eliana dans un coin et la nouvelle Xerea me fait de l'oeil) : c'est clair, c'est précis, c'est simple. Peut-être quand même une réserve sur les tailles, j'ai choisi un 38 et c'est juste, alors que j'entre normalement dans du 36.

Pas de problèmes particuliers pour coudre cette robe donc, si ce n'est que le jaune, ben... c'est transparent ! La robe est cependant entièrement doublée, exception faite du volant en bas, mais j'avais choisi une doublure blanche très légère. On voyait tous les surplus de couture à travers le tissu ! Et comme la robe est pleine de découpes, c'était affreux. C'était d'autant plus laid que les surplus sont encochés au niveau des découpes princesses.
Heureusement, Pauline Alice voit large quand elle donne le métrage des coupons. J'ai donc jeté direct à la poubelle les morceaux de tissus de la doublure et recoupé la doublure dans le reste de mon tissu jaune. Comme il est épais, on ne voit presque plus les surplus à travers.

Ce modèle est normalement largement passepoilé au niveau des découpes princesses, mais après avoir tergiversé et retourné le problème dans tous les sens, j'ai décidé d'oublié le passepoil. Que du jaune !

Je vous le dis, je suis super contente du résultat ! Ça rend comme je voulais, une robe fraîche et ensoleillée.

J'ai enfilé mes plus jolies chaussures et tadada... "Tu aimes, mon chéri ?"
" C'est jaune." Ah ben oui, en même temps c'était le but. Sinon ?
"T'as l'air d'une cagole." Si les filles, je vous jure qu'il a dit ça ! (Cagole = fille vulgaire en occitan, qui s'habille avec des couleurs criardes, c'est le dico qui dit ça. De toute façon, le jaune ce n'est pas criard, sinon ça se saurait).
Han ! Serais-je mariée avec un rustre ? Une sorte de Cro-magnon des temps modernes qui ne sait pas faire la différence entre une fille élégante et une pouffe ? Hé bien, oui ! Non, pas du tout ! C'est simplement qu'il ne sait pas bien tourner les compliments. Il était tellement ému de me voir dans cette belle robe qu'il en a perdu son latin (Pfff ! Vous m'avez crue ? Vous avez vraiment pensé qu'il parlait latin ?).

Bref, la cagole a donc décidé de s'offrir un shooting de cagole. La suite en images !

Tunique graphique

Pour celles (et ceux ?) qui ont suivi, il me restait un deuxième coupon de tissu Soft Cactus, tissus graphiques sur lesquels j'ai complètement craqué.

Je peux vous dire que je l'ai fantasmé ce bout de tissu Seashore Shelly turquoise !
J'ai d'abord pensé à une robe Sureau avant de coudre finalement cette dernière dans le coupon vert, puis j'ai pensé à une jupe trapèze sixties du Dressing chic revisite les années 70 pour finalement me décider pour une tunique très cintrée, issue du patron de la robe trapèze de ce même Dressing chic.

Le patron de la robe (déjà réalisée ici) est super simple, mais comme j'ai apporté pas mal de modifications, je ne vais pas vous cacher que j'en ai un peu bavé.

J'ai d'abord raccourci le bas, évidemment, sinon ce ne serait pas une tunique. J'ai ajouté des manches, modifié les parmentures en conséquence et inséré un passepoil jaune au niveau de la couture de taille.

J'avais d'abord pensé insérer ce passepoil au bas de l'ourlet, parce que j'avais bien senti qu'il faudrait un peu de jaune pour donner du peps à la tunique. Mais une fois le devant cousu, j'ai changé d'avis et décidé d'insérer le passepoil au niveau de la taille parce que je trouvais la tunique trop lourde en imprimés. Le passepoil permettait de casser ce côté trop bariolé. J'ai donc décousu les devants et les dos, sacrifié les poches et inséré mon passepoil.

Devinez qui n'a pas pensé une seconde aux raccords des motifs ??

Le résultat n'est pas trop mal mais je suis un peu déçue. J'imaginais autre chose. J'imaginais une tunique plus lumineuse, je crois. En revanche, je suis vraiment satisfaite du modèle : moi qui aime les vêtements cintrés, je suis servie ! Vaut mieux pas que je mange un couscous le jour où je mets cette tunique, ça ne passera pas, c'est sûr !

La robe Sureau (Deer and Doe), version Peter Pan

Voilà, comme dirait mon beauf (mais si je t'aime, Laurent !), je suis prête pour le casting de Peter Pan, et ceci grâce à ma robe Sureau cousue dans le tissu Wicky Pikes vert de Soft Cactus. J'ai complètement craqué sur ces tissus imprimés rétro, j'avais envie de tout acheter ! Finalement, mon choix s'est porté sur ce tissu vert et sur un autre que vous découvrirez bientôt.

Le patron de la Sureau est tellement clair et le tissu Soft Cactus d'une si belle qualité, que c'était un vrai régal de coudre cette robe !
Ma machine, d'habitude si caractérielle (bon ok, ce n'est pas complètement sa faute, j'ai la mauvaise habitude de choisir des tissus difficiles à travailler), ne m'a pas fait faux bond une seule fois. Je ne suis même pas sûre d'avoir sorti le découd'vite. Ah ben si, il a bien fallu ôter les fils de fronces !

Je suis vraiment contente de ma réalisation, même si j'aurais dû choisir une fermeture invisible plutôt qu'un zip traditionnel. Pour les boutons, j'ai choisi des boutons de nacre bleu marine.

Je n'ai pas encore osé mettre cette robe au bureau. Rien à voir avec les encouragements du mâle de la maison, oh non ! ("T'as conscience que tu as l'air d'une paysanne là-dedans ?", "C'est quand même très vert", "Je n'aime pas du tout"). Non, pour tout dire, le coton est un peu transparent fin, et j'attends qu'il fasse vraiment beau. Ça ne saurait tarder, je la mettrai certainement cette semaine !

NB : Aujourd'hui, j'ai mis ma robe pour aller au bureau. J'étais un peu sur la réserve après le peu d'enthousiasme que j'avais reçu à la maison. Mais en fait, j'ai reçu plein de compliments sur cette Sureau venant des hommes comme des femmes.
Moralité : c'est mon homme qui n'a vraiment pas de goût !

La jupe Sister Mini (Vanessa Pouzet) version trapèze

Depuis quelques semaines, j'avais en tête de me coudre une jupe trapèze zippée devant, dans un coupon de velours bleu marine. J'étais en train de me demander comment adapter le bas de la robe trapèze du Dressing Chic revisite les années 70, quand le nouveau patron de Vanessa est sorti : une minijupe zippée devant et entièrement doublée. Exactement ce qu'il me fallait !
Une petite retouche au patron pour donner à la jupe sa forme trapèze, et hop !

Pour la doublure, j'ai acheté un joli tissu patch. Je sais bien que c'est un peu "gâcher" parce que personne ne voit la doublure mais c'est psychologique. Et c'est tellement plus joli quand on l'enlève !

Les photos ont été prise à l'arrache 2 minutes avant que je parte au boulot, par l'homme de la maison qui n'a même pas pris la peine de lâcher sa tartine... J'ai donc dû faire quelques gros plans supplémentaires sur mon mannequin.

La jupe Chardon (Deer and Doe)

Ce que j'ai pu galérer à coudre cette jupe ! Pourtant, le patron ne présente aucune difficulté particulière. Le souci est venu de mon tissu épais.

Quand je l'ai acheté avec ma mère, on a bien vu qu'il ne correspondait pas à ce qui était conseillé pour coudre la Chardon, mais voilà, c'est ce tissu là que je voulais et pas un autre.
Au final, je suis très contente de ma création qui, même si elle présente quelques défauts, rend comme je le voulais.

Là où j'ai galéré, c'est au niveau des passants. Six affreux passants qui ont eu raison de ma patience. J'ai dû tout lâcher pendant une semaine pour retrouver mon calme.

Comme le tissu est épais, j'ai été confrontée à plusieurs problèmes :

1- J'ai dû recouper des passants plus hauts et plus larges que le patron initial
2- Je les ai maudits quand il a fallu trouver une solution pour les retourner sur l'endroit. Avec une pince à épiler, j'ai fini par y arriver...
3- Il a fallu bâtir les extrémités et bâtir les passants sur la jupe
4- Il a fallu enlever les fils de bâti et je n'avais pas pu faire autrement que coudre dessus...
5- Une fois les passants cousus, j'ai voulu surpiquer la couture par un point bourdon pour faire plus joli, mais ça ne plaisait pas à ma machine. J'ai mis un temps fou à percuter qu'en commençant à coudre par le milieu, ça marchait.

Bref, au final c'est pas joli joli mais ça ira comme ça !

La jupe Chataîgne

Il y a un patron bien connu des couturières que nous sommes : celui du short Chataîgne de Deer and Doe. J'ai fait ce short mais il est trop grand pour moi. Je vais le donner à une amie et j'espère que j'aurai alors des photos pour vous le présenter.

En attendant, j'ai testé le tuto d'Estelle qui explique comment faire une jupe sympa à partir du patron du short.
Elle explique tout ça ici.

J'ai utilisé la chute qu'il me restait du tissu de ma Petite Robe. Passepoil noir et zip pour blouson.

La capeline en velours

Il y a de ça un mois, j'ai été invitée à une fête où il fallait avoir un couvre-chef sur la tête. J'ai tout de suite su que ça allait être difficile de dénicher quelque chose de sympa à la maison. A part la toque en poils de castor de Davy Crockett (en fait, je crois qu'elle est en lapin), héritage d'un costume de Carnaval que la grand-mère de mon mari lui avait cousu il y a bien longtemps, je n'avais RIEN.

Mais je n'allais pas me laisser abattre : une chute de velours milleraies bleu marine, deux bouts de thermocollants et un patron de capeline tout droit sorti du "Dressing chic revisite les années 70" et hop !

 Je ne nie pas qu'il y avait un côté un peu ridicule à porter ce chapeau, mais il y avait plus ridicule que moi...

La robe trapèze

Tissu skaï noir et patron tiré du livre "Dressing Chic revisite les années 70" pour cette robe trapèze super simple à coudre.
Seul problème, le tissu devient vite électrostatique quand il frotte sur les collants...

J'en ai faite une pour ma sœur un peu plus tard. Dès qu'elle m'envoie des photos, je les poste.
Et je sais déjà que je vais en faire d'autres pour l'été.

Le gilet de Thérèse (celui qui a des trous plus grands pour les bras)

Patron Vanessa Pouzet toujours pour cette veste Eagle version courte. J'ai tout de suite pensé à un coupon de tissu maille sur lequel j'avais flashé à Mondial Tissu.

J'ai commencé à avoir des doutes sur le bien-fondé de mon choix quand :

1- Ma machine a refusé de coudre ce tissu.
(Elle est très caractérielle. J'avais beau la menacer "Espèce de bouse, si tu ne te mets pas au boulot, je vais te vendre sur le Bon Coin", rien à faire. Elle a été d'accord pour coudre ce tissu le jour où j'ai tenté l'affaire avec du fil Gütermann. Elle a des goûts de luxe...)

2- La veste a très vite eu des similarités avec le gilet que Thérèse a si généreusement tricoté pour Pierre. Quand les manches n'étaient pas montées, la ressemblance était frappante. Gros flip !

3- J'ai vu la tête de mon homme.

Pour les empiècements aux épaules, j'ai choisi la même suédine chataîgne imprimé serpent que j'ai utilisé pour ma ceinture à nouer.

Je l'ai mise au bureau. Si si, je vous assure. J'ai décidé d'assumer toutes mes créations. Mais bon, pas folle, j'ai tenté le coup le matin du 24 décembre, quand les bureaux étaient quasi déserts.

Je suis arrivée en mode auto-flagellation "Tu ne trouves pas que ma veste ressemble au gilet de Thérèse ?" Mes collègues sont sympa (et menteurs) : "Oh non, pas du tout ! Tu exagères !"
Ils avaient presque réussi à me convaincre quand, lors du pot pour fêter Noël en fin de matinée, un collègue me dit  : "C'est pour descendre les poubelles ?"

Il s'appelle Pierre, et les gars qui s'appellent Pierre, ils n'aiment pas les gilets avec des trous plus grands pour les bras.

La Petite Robe (Vanessa Pouzet)

Moi aussi je voulais la fameuse petite robe de Vanessa Pouzet ! Et maintenant je l'ai !
Elle est chaude parce qu'entièrement doublée et super féminine.

Bibikov, le chat des voisins, s'est invité au shooting. Un shooting que j'ai dû planifier avec mon homme pour avoir enfin des photos potables !

J'ai galéré avec le tissu de la doublure. Ma machine ne l'aimait pas et ne voulait pas le coudre. Impossible de régler la tension du fil qui faisait des coutures bien pourries. Vaut mieux ne pas tirer dessus trop fort, c'est un coup à me retrouver avec la doublure à la main...